10 PRINCIPES POUR RÉUSSIR LA REFORESTATION À MADAGASCAR

Plus de 100 acteurs ont défini ensemble une charte des bonnes pratiques de reforestation, pour faciliter le reverdissement de Madagascar. Mettons-les en œuvre ensemble !

CLIQUEZ ICI POUR TÉLÉCHARGER LE DOCUMENT COMPLET DES 10 PRINCIPES

Une urgence nationale – Le recul des forêts et la dégradation des paysages sont alarmants, avec des impacts graves (érosion, désertification, sécheresses, inondations, etc.), encore accentués par le changement climatique. L’Ile Rouge doit redevenir l’Ile Verte : cette conviction est partagée par les autorités, la société civile, les entreprises, les partenaires techniques et financiers, et une grande partie de la population. De plus en plus d’acteurs s’engagent.

Des difficultés à surmonter – Malheureusement beaucoup d’initiatives de reforestation échouent, par manque d’implication des communautés, de techniques adaptées, de financements, de planification et de suivi. La reforestation est souvent déconnectée des réalités du paysage qui l’entoure. La coordination et le partage d’informations sont insuffisants, trop d’acteurs partent d’une page blanche sans prendre en compte les données disponibles et l’expérience des aînés.

Une démarche collective – Face à ces défis, les membres de l’initiative Alamino ont rassemblé en un document tous les principes clés pour réussir une initiative de reforestation. Depuis cinq mois, une grande diversité d’acteurs ont mis en commun leurs savoirs et expériences, et sont parvenus à un consensus. Ils appellent l’ensemble des acteurs concernés à s’engager sur ces 10 principes, essentiels pour réussir la reforestation dans notre pays.

Un guide pratique et évolutif – Chaque principe est décliné sous forme de cases à cocher. Ce document vise un large public, à la fois expert et novice. Certaines étapes pourront sembler évidentes aux spécialistes, mais l’ensemble des points abordés sont importants. Nous demandons aux porteurs de projets de cocher le plus de cases possibles, en fonction de leur situation, et de nous faire part de leur retour d’expérience pour l’amélioration du document. Ainsi, les efforts de chacun pourront converger et conduire à une reforestation viable et utile, pour le bien de la Nation.

 

1. Un engagement de long terme

Tout porteur d’une initiative de reforestation doit avoir conscience que son action ne se limite pas à la plantation. La préparation, l’entretien, le suivi et la gestion durable des parcelles reboisées doivent être pris en compte. Il faut :

    • Définir les objectifs, produits et services attendus : reboisement de production (bois-énergie, bois de construction, fruits, etc.), de protection (des sols, bassins versants, ressources en eau, côtes, etc.) et/ou de restauration et conservation des forêts et de la biodiversité
    • Recenser les lieux possibles pour un projet de reforestation (via les ministères, communes, associations locales, Schéma d’Aménagement Communal, etc.)
    • Évaluer les caractéristiques du site (sol, végétation, faune, topographie, climat) et les sources d’eau disponibles pour l’arrosage des pépinières ou des plantations
    • Définir les rôles et responsabilités des différents acteurs impliqués, dans la durée
    • Investir de manière crédible et impactante en mobilisant des moyens adéquats et en évitant les projets de reboisement superficiels à seules fins de communication
    • Définir un protocole complet pour la préparation, la plantation et l’entretien des plants jusqu’à l’atteinte des objectifs, avec une stratégie de protection durable contre la coupe illégale, le feu, le bétail
    • Définir un plan de gestion des parcelles reboisées, précisant les activités d’entretien, les entités responsables dans le temps, les produits récoltés (fruits, bois de chauffe, bois d’oeuvre, produits non ligneux), la rotation de coupe et le modèle économique
    • S’assurer de la durabilité du projet, soit par sa rentabilité économique, soit par un financement durable
    • Assurer le suivi et l’évaluation de l’initiative, avec des indicateurs de performance pertinents sur le respect du protocole et l’atteinte des objectifs

 

2. Une approche paysage

La forêt est un élément majeur de la mosaïque du paysage. La reforestation doit être cadrée par une approche paysage, c’est-à-dire pensée comme complémentaire des autres activités alentour. L’objectif est que le paysage fournisse les services écosystémiques nécessaires sur les plans écologique, économique et social. Il faut :

    • Consulter et prendre en compte les outils et documents existants en matière de planification territoriale (zonage des activités, plans de gestion des paysages, etc.)
    • Veiller à ce que la reforestation soit réalisée en synergie avec les autres composantes du paysage (agriculture, élevage, tourisme, infrastructures, etc.), notamment à travers la planification territoriale
    • Contribuer au maintien et/ou à la restauration des trois grandes fonctions écosystémiques du paysage : ressources en eau, qualité des sols, biodiversité.
    • S’appuyer sur une compréhension aussi large que possible des enjeux et activités de la zone concernée (foresterie, besoins énergétiques, agriculture, élevage, pêche, artisanat, biodiversité, etc.)
    • Prendre en compte dans la stratégie de restauration du paysage la protection des forêts existantes et les possibilités de régénération naturelle de la forêt, ou de régénération naturelle assistée
    • Favoriser la protection des espèces animales (lémuriens, oiseaux, etc) qui ont des rôles importants dans la dissémination des graines et qui contribuent naturellement à la restauration des forêts et du paysage
    • Anticiper autant que possible dans les orientations du projet les phénomènes plus larges pouvant l’affecter (changement climatique, insécurité, migrations)

 

3. Une prise en compte des intérêts locaux 

Dans le cadre de l’approche paysage, la reforestation doit aussi identifier et prendre en compte en amont les contraintes, demandes et besoins locaux, de manière à impliquer et motiver durablement les communautés et les autres acteurs. Il faut :

    • Consulter les habitants du territoire dès la phase de diagnostic sur leur situation, leurs besoins, leurs attentes et les associer à la définition du projet et des objectifs
    • Consulter aussi les autres acteurs pertinents (autorités locales, ONGs, secteur privé, organisation de la société civile, leaders spirituels et traditionnels)
    • Assurer que les objectifs et la stratégie reflètent ces consultations, répondent aux besoins primaires identifiés (bien-être, revenu décent, sécurité alimentaire, accès à l’éducation, etc.), et valorisent les savoir-faire locaux
    • Assurer que les bénéfices du projet soient répartis de manière équitable et profitent aux habitants du territoire impliqués dans le projetDans le cas d’un projet communautaire, assurer que les personnes qui reforestent aient un intérêt concret et clairement établi à le faire, afin qu’ils puissent s’approprier l’initiative

 

4. Une forte implication locale

La planification, la mise en œuvre et le suivi doivent se faire de manière participative et inclusive avec les communautés, les acteurs et les autorités à l’échelle communale, en leur fournissant l’appui adéquat. Il faut :

    • Identifier les structures locales à impliquer, formelles et informelles, représentatives de la diversité des habitants du territoire (jeunes, femmes, différents groupes ethniques)
    • Conscientiser les maires, les présidents fokontany, les leaders communautaires et spirituels, la jeunesse et toute la population sur les enjeux de la reforestation, éventuellement via des visites d’échange
    • Contribuer à ce que les lois sur les forêts soient connues de la population, et collaborer avec les autorités pour favoriser leur application
    • Impliquer ces acteurs dans les actions de sensibilisation, dans la gestion des pépinières (qui doivent être placées au plus proche des habitants et des sites de reboisement) et dans la planification et la gestion de tout projet de reforestation
    • Transférer dans la mesure du possible les moyens (matériels, plants, etc.) et responsabilités à la ou les structures locales identifiées, en leur apportant l’appui nécessaire et en veillant à ce que ce transfert soit inclusif, équitable et validé par le fokonolona
    • Mettre en place des outils de gestion de projet et de gestion forestière participatifs et adaptés aux contraintes et enjeux locaux, y compris pour la gestion des litiges

 

5. Un effort de sécurisation foncière

Les projets de reforestation doivent s’assurer que les investisseurs et les participants locaux dans le projet ne soient pas dépossédés des fruits de leur travail pour des raisons foncières. Il faut suivre les étapes suivantes :

    • Prendre connaissance du statut foncier du terrain prévu pour la reforestation
    • Si besoin, enclencher le processus de régularisation foncière avec les représentants des ministères chargés du foncier, de l’environnement et de la reforestation
    • Dans le cas d’un projet de reforestation paysanne ou communautaire, accompagner quand c’est possible les communautés locales dans l’acquisition de terrains
    • En cas d’absence de titre foncier inattaquable, élaborer avec les acteurs locaux des solutions leur permettant de conserver les bénéfices de la reforestation (sécurisation d’usage)
    • Bien étudier la faisabilité avant de faire des promesses aux communautés sur l’octroi de titres fonciers pour les terrains reboisés, pour éviter un mécontentement contre-productif

 

6. Une plantation bien planifiée

Les phases de préparation des plants et de mise en terre comportent des étapes importantes qui doivent être respectées pour en assurer le succès et atteindre les objectifs fixés. Il faut :

    • Déterminer la zone exacte de reforestation, et en enregistrer les coordonnées géographiques en vue du suivi
    • Définir un calendrier optimal en fonction de la saison des pluies, et tenir ce calendrier pour maximiser les chances de succès des jeunes plants
    • Établir un plan d’aménagement et d’entretien du site (choix des essences, préparation du sol, plantation, disposition et densité des arbres, arrosage, protection, création et entretien de pare-feux)
    • Définir une méthode pour produire ou se procurer les plants et/ou les graines
    • Planter du matériel végétal de qualité : s’assurer de l’origine des graines, faire un tri préalable des plants en pépinière, et soigner l’acheminement des plants jusqu’au site de reforestation pour éviter de les endommager
    • Prévoir des moyens matériels et humains suffisants (outils, arrosoirs, poubelles, transport des participants, eau potable, collation, etc.)
    • Prévoir la récupération de tous les déchets y compris des sachets en plastiques utilisés pour les jeunes plants, ou utiliser du matériel biodégradable ou réutilisable

 

7. Un choix d’essences adaptées

Les essences (terrestres ou de mangroves) doivent être choisies pour optimiser à la fois les chances de viabilité de la plantation et les retombées sociales, économiques et écologiques. Il faut concilier les objectifs suivants, selon les situations :

    • Prendre en compte les objectifs de l’initiative et les besoins exprimés par les communautés locales (tels que : arbres de rente, arbres fruitiers, bois énergie, arbres à croissance rapide)
    • Choisir des essences adaptées au climat et au sol de la zone de plantation
    • Eviter de planter des essences connues pour être envahissantes (Acacia mangium, Pinus kesiya, Acacia dealbata etc.) à proximité d’une aire protégée
    • Favoriser la biodiversité en diversifiant les essences plantées et en intégrant le plus possible d’essences indigènes
    • Anticiper les effets probables du changement climatique selon les sites, par exemple en choisissant des essences résilientes à la hausse des températures, baisse ou hausse de la pluviométrie
    • Dans les zones exposées à l’érosion (bassins versants, lavaka, dunes de sables mobiles), intégrer des arbres ou plantes (vétiver, bambou, etc.) ayant particulièrement la capacité de fixation et de restauration des sols

 

8. Des intervenants formés

Les porteurs de projets de reforestation doivent s’assurer que d’un bout à l’autre de l’action prévue, l’ensemble des intervenants disposent des connaissances, formations et compétences nécessaires. Il faut :

    • Pour l’élaboration du projet, faire appel à des personnes compétentes pour concevoir une reforestation qui réponde aux besoins et aux contraintes du paysage concerné
    • Identifier les compétences nécessaires à la réussite du projet et assurer que les intervenants y compris au sein des communautés et acteurs locaux, disposent des compétences requises ou bénéficient de formations
    • Trouver ou créer des supports de formation adaptés au public ciblé, notamment des supports visuels en cas d’illettrisme
    • Selon les besoins, envisager de former des formateurs capables de partager les savoirs et compétences au niveau local
    • Veiller à ce que les formations incluent l’entretien, le suivi et l’évaluation, la compréhension des services rendus par les arbres à l’échelle d’un paysage, ainsi que la connaissance des lois pertinentes

 

9. Une approche coordonnée

Les acteurs de la reforestation (autorités, société civile, ONGs, secteur privé, partenaires techniques et financiers, etc.) doivent coordonner leurs actions, partager les bonnes pratiques et participer à la résolution des points bloquants au niveau local et national. Il faut :

    • Collaborer avec les autorités locales (communes, fokontany, autorités coutumières), pour la définition du projet et son suivi (par exemple pour assurer que les sites de reboisement soient protégés du feu)
    • Informer les directions nationales et régionales des ministères concernés de manière à permettre un suivi cohérent à l’échelle du pays
    • Échanger sur les leçons apprises et les bonnes pratiques avec les autres acteurs
    • Participer selon ses moyens et capacités aux initiatives locales ou nationales de concertation et de réflexion collective visant à une approche coordonnée de la reforestation et du reverdissement national

 

10. Un bon usage et un renforcement de l’information disponible

Les acteurs de la reforestation doivent éviter de partir d’une page blanche. Ils doivent au contraire valoriser l’expérience accumulée dans le passé et utiliser les guides et documents existants. Il faut :

    • Prendre en compte les projets et initiatives antérieurs et en cours sur la zone d’intervention, analyser leurs succès et leurs échecs et capitaliser sur les leçons de ces expériences
    • Se procurer et utiliser les principaux guides et documents préparés par les autorités publiques et la diversité des acteurs engagés sur cette thématique (voir bibliographie ci-dessous)
    • Fournir aux auteurs de ces guides des retours d’expérience du terrain permettant l’amélioration continue des ressources documentaires disponibles
    • Contribuer selon les moyens du porteur de projet à enrichir les publications et la documentation disponibles sur la reforestation à Madagascar

 

DOCUMENTS UTILES

(Cliquez pour télécharger les documents)

Restauration des paysages et des forêts

Guides de reboisement

Choix des essences

Bois énergie

Aspect fonciers

Autres documents

 

Ce document et cette bibliographie seront régulièrement mis à jour. En cas de suggestion ou pour signaler de nouveaux documents, veuillez nous contacter via l’adresse mail suivante :  lrakotomalala@indri.solutions

 


 

RÉUSSIR LA REFORESTATION : 100 PERSONNALITÉS S’ENGAGENT

Les 10 principes pour réussir la reforestation à Madagascar, présentés ci-dessus, sont soutenus par :

 

Vahinala Baomiavotse Raharinirina
Ministre de l’Environnement et du Développement Durable

Hortençia Antoinesie Haingosoa
Vice Ministre Chargée de la Reforestation auprès du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable

Lalao Aigrette
Responsable Technique de programme Mangrove, Blue Ventures

Tahiana Andriaharimalala
Directeur du Centre National de Formation d’Étude et de Recherche en Environnement et Forestier (CNFEREF)

Michelle Andriamahazo
Chargée d’Etudes au Service Environnement Climat et Réponses aux Urgences, Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage

Tiana Andriamanana
Directrice exécutive de Fanamby

Gérard Andriamandimby
Directeur du Réseau SOA

Ando Andrianarivelo
Présidente de la Gasy Forestry Student’s Association

Rado Andrianindrianarivelo
Président de Regeneration Land

Seheno Andriantsaralaza
Madagascar Manager, Lemur Conservation Network

Philippe Bamigbade
Chef de Projet à Madagascar, Forests4Future – GIZ

Nigar Barday
Directeur Général de la Société Industrielle Barday (SIB)

Olivier Behra
Secrétaire Général, L’Homme et l’Environnement

Stephen Boucher
Fondateur et Directeur du think tank Dreamocracy

Jean-Marc Bouvet
Directeur Régional, Afrique Australe et Madagascar, CIRAD

Anthony Bracke
Coordinateur, Analalava Tia Fandrosoana (ATF)

Michaela Braun
Directrice du Programme de Protection et exploitation durable des ressources naturelles (PAGE), GIZ

Christian Camara
Représentant permanent, Missouri Botanical Garden (MBG)

Romain Cogne
Délégué National, Planète Urgence

Emmanuel Cotsoyannis
Directeur Général du fond Miarakap

Frédéric Debouche 
Président fondateur de Graine de Vie

Gaëtan Etancelin
Directeur de SOPRAL

Sariaka Falianja
Vice-présidente du CA et Présidente de la Commission Environnement et Développement Durable, Groupement des Entreprises Franches et Partenaires (GEFP)

Claude Fanohiza
Directeur Exécutif, Fondation Tany Meva

Max Fontaine
Fondateur et Gérant, Bôndy

Eric Gateau
Président, AMADA Madagascar

Yves Guicquéro
Directeur Madagascar, Agence Française de Développement

Harrisson Hamill
Directeur Exécutif, Dry Forest

Evah Haririsoa
Coordonnatrice de programme environnement et changement climatique, SAF / FJKM

Michael Harison
Ancien Directeur Général de l’ONE (Office National de l’Environnement)

Mahefatiana Heriantenaina
Président National de l’organisation paysanne FEKRITAMA

Claire Kaboré
Représentante à Madagascar, Gret

Marie Christina Kolo  
Coordinatrice et Gérante, Green N Kool

Michel Laloge
Chef de Coopération, Délégation de l’Union Européenne à Madagascar

Adrien Lepage
Coordinateur et Représentant d’Agrisud International

Adrian Levrel
Directeur Pays, Insuco

Richard Lewis
Directeur du Programme Madagascar, Durrell Wildlife Conservation Trust

Hermany Manahadraza
Président National du Réseau MIHARI

Tiana Manantsoa
Directeur Général de l’ONG Tandavanala

Rina Mandimbiniaina
Madagascar conservation Coordinator, Rainforest Trust

Lauréat Mandresilahatra
Coordinateur National, Cœur de forêt Madagascar

Andry Manoby
Président de l’Association des Techniciens pour le Développement du Sud (ATDS)

Francois-Xavier Mayer
Administrateur trésorier, Confédération du Tourisme de Madagascar

Carlo Merla
Chef d’Equipe FANAINGA – Appui à la société civile malagasy

Jean-Philippe Palasi
Directeur Exécutif, INDRI

Karine Rabefaritra
Communicante, Co-fondatrice de l’Agence Solutio et de l’Agence Dujardin Delacour & Cie

Ravonantenaina Rabekijana
Responsable communication, Association MANA

Henintsoa Rabemananjara
Conseiller Technique, ProSol – GIZ

Liva Raharijaona
Directeur exécutif, Fondation pour les Aires Protégées et la Biodiversité de Madagascar (FAPBM)

Corrine Rahoeliarisoa
Coordinatrice Nationale, Coalition Nationale de Plaidoyer Environnemental (CNPE)

Serge Rajaobelina
Président de Sahanala

Fanjanirina Rajaonarivelo
Coordonnatrice Régionale, DELC Mizàna Maitso

Fredy Rajaonera
Directeur Général Adjoint, Chocolaterie Robert (Groupe Ramanandraibe)

Sahondra Rajoelina
Directrice pays, Conservation International (CI)

Mamy Rakotoarijaona
Directeur Général, Madagascar National Parks (MNP)

Naly Rakotoarisendra
Présidente de l’Association Fakotôry

Léonard Rakotomalala
Directeur Exécutif, ONG SAHA

Linjasoa Rakotomalala
Chercheuse et Chargée de Mission, Paysages Terrestres et Forêts, INDRI

Hajasoanirina Rakotomandimby
Président, Coalition Paysanne de Madagascar (CPM)

Sarobidy Rakotonarivo
Chercheuse en socio-economie de l’environnement, École Supérieure des Sciences Agronomiques, Université d’Antananarivo

Jean Rakotondralandy
Responsable QHSSE, LABO OI

Vatosoa Rakotondrazafy
Coordinatrice Nationale des Paysages Terrestres et Marins, INDRI

Andrianamenosoa Rakotondrasoa
Coordinateur des Opérations, Nitidae

Rodin Rakotoniarivo
Coordonnateur Technique National, SAGE Fampandrosoana Maharitra

Rivoarilala Rakotoniriana
Président de l’association GOSOC Komanga

Barijaona Ramaholimihaso
Conseiller du Directeur Général, Banque BNI Madagascar

Gérard Rambeloarisoa
Coordinateur de l’Approche Paysage, CRS Madagascar

Niandry Ramboason
Leader et Directeur de programme, Renirano by Madagascar Will Rise

Vony Raminoarisoa
Directeur Exécutif, ASITY Madagascar

Zina Raminosona
Chief Executive Officer, KAKI Agency

Heriniaina Randriamalala
Programmes Executive Officer, YMCA Madagascar

Sandrina Randriamananjara Andriamanjato
Trésorière, Association des Professionnels de l’Urbain (APUM), Présidente, Association Fonenana Mendrika

Jules Randrianarivelo
Président de l’association KOLOHARENA

Dauliviet Randrianasolomahatratra
Assistant Technique des Opérations, PADAP

Tsiry Randrianavelo
Fondateur et Président du Conseil d’Administration, Move up Madagascar

Tsilavina Ranoelimanana
Président Fondateur, Association Ank’izy

Eric Raparison
Coordinateur national, plateforme solidarité des intervenants sur le foncier (SIF)

Miora Rapatsalahy
Gérante et Présidente, Tour Malin Madagascar et ANTSO RE (Association Nationale pour le Tourisme Solidaire et Responsable)

Hariliva Rasoariinorolalao
Chef de Division bovin à viande, Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage

Lovy Rasolofomanana
Directeur Pays, World Conservation Society (WCS)

Voary Rasoloson
President & Co-founder, Association Voarin’i Tsiazompaniry

Nanie Ratsifandrihamanana
Directrice Pays, WWF Madagascar

Jonah Ratsimbazafy
Président du Groupe d’Etude et de Recherche sur les Primates de Madagascar (GERP)

Jean-Solo Ratsisompatrarivo
Chef de Projet, Pact

Mimie Ravaroson
Co-fondatrice, Latérite Rouge

Mbolatiana Raveloarimisa
Fondatrice de Wake Up Madagascar, Secrétaire Exécutive de la Coalition des Radios

Dominique Raveloarinanja
Responsable Partenariats et Suivi et évaluation, Mentor E.C.C.E.

Julie Razafimanahaka
Directrice Exécutive, ONG Madagasikara Voakajy

Angeline Razafimbololona
Présidente, Tranoben’ny Tantsaha Mpamokatra Nasionaly (TTMN)

Mirado Razafindrakoto
Chef de service des Études Environnementales, Ministère de l’Aménagement du Territoire et des Services Fonciers

Hélène Razafindrasoa
Présidente, Federasiona ny Vehivavy Tantsaha eto Madagasikara (FVTM)

Ndranto Razakamanarina
Président du Conseil d’Administration, Alliance Voahary Gasy

Erik Reed
Natural Resource Management Specialist, Banque Mondiale

David Roger
Directeur Général du cabinet de conseil BuyYourWay

Voahangy Soarimalala
Coordinateur scientifique, Association Vahatra

Zoralien Tombofeno
Président, FIkambanana VElona Hampandroso Iharana (FIVEHI)

Julio Vahatriniaina
Directeur de l’ONG Vahatra

Clémentine Voninavoko
Coordinatrice nationale adjointe, Programme de Lutte Antiérosive (PLAE)

Evrard Wendenbaum
Président et Fondateur, Naturevolution

Lucienne Wilmé
Coordinatrice Nationale du Programme Madagascar, World Ressource Institute (WRI)

Harimpitia Zafindranoro
Directeur Régional, Fonds de Développement Agricole Région SAVA

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